Installations de Shinjuku I-land
Shinjuku I-land = LOVE
Ça faisait longtemps que je voulais aller voir ce spot bien connu des couples tokyoïtes : la sculpture Love de Robert Indiana à Shinjuku ( et non celle située sur un rond point à Chiba qui bien qu’identique et du même artiste ne présente pas le même intérêt) .
Lors du repérage, je m’attendais à la voir entourée de plein de touristes ou de couples mais pas du tout. Elle était plantée là devant un carrefour avec quelques personnes se prenant en photo devant, mais pas de queue malgré la densité humaine de Shinjuku, cette sculpture est suffisamment isolée pour échapper à la foule. Il y a plusieurs manières d’utiliser ce spot pour un rendez-vous amoureux. La première, la plus courante, est de s’y donner rendez-vous. Le message est clair, et le lieu est suffisamment central pour ensuite commencer une jolie journée placée sous le signe des souvenirs et des sourires. Beaucoup de gens s’amusent aussi à passer à travers sans toucher le V ni le E. Je ne suis pas certain de la symbolique, mais cela apporterait de bonnes choses aux couples qui le tentent.
Shinjuku I-land = un site de 14 installations
J’ai opté pour une troisième manière d’exploiter ce lieu : visiter Shinjuku I-land. En fait, la célèbre sculpture de Robert Indiana fait partie d’un ensemble de 14 installations toutes situées à Shinjuku I-land, réalisées par une dizaine d’artistes qui ont marqué leur époque : Daniel Buren, Luciano Fabro, Robert Indiana, Sol LeWitt , Roy Lichtenstein, Hidetoshi Nagasawa, Katsuhito Nishikawa, Giulio Paolini, Giuseppe Penone, Gilberto Zorio. Et c’est donc le jeu que j’ai proposé à Binbin.
On allait donc passer un peu de temps par une belle après-midi de fin d’automne à retrouver les 14 installations, mais sans les avoir vues avant. Les seuls indices dont nous disposions étaient les noms des artistes et le nombre d’installations. 
Après quelques minutes, il nous a fallu chercher un peu sur le net pour voir au moins à quoi certaines ressemblaient pour arriver finalement aux 14. Ce parcours nous a obligé à entrer dans le building, sortir monter des escaliers pour vérifier nos suppositions… un vrai jeu de piste pour identifier les oeuvres et profiter de l’arrière saison automnale si douce à Tokyo. Bien que les installations datent des années 1993-94, elles sont pour la plupart très bien conservées. Finalement, seule l’installation « Unghia e marmo » ( Ongle et marbre ) a vraiment souffert du temps au moment où j’ai pris la photo. Est-ce que ça a changé depuis ? Il faudra que j’y retourne pour vérifier. Et Yunus II est située dans la zone fumeur, c’est parfait pour qui aime faire la queue afin de s’en griller une au milieu d’une quinzaine d’employés de bureau, les non-fumeurs l’éviteront ou se boucheront le nez.
Liste et plan des installations de Shinjuku I-land
Pour qui voudrait retrouver les 14, je vous en donne ici la liste et le plan.
- Robert indiana, LOVE, 1993
- Gilberto Zorio, Le Stelle di Tokyo, 1994
- Giulio Paolini, Caleidoscopio, 1993
- Giulio Paolini, Astronomical clock（design）
- Luciano Fabro, PASSI, 1994
- Giulio Paolini, Meridiana, 1993
- Giuseppe Penone, Unghia e marmo, 1993
- Hidetoshi Nagasawa, Pleiades, 1994
- Daniel Buren, From One Place to AnotherFrom One Material to AnotherPassages In and OutWork in situ, Shinjuku-Tokyo,1993-1994
- Giulio Paolini, Hierapolis, 1993
- Sol LeWitt, Wall Drawing #772, 1994
- Katsuhito Nishikawa, Yunus II, 1994
- Roy Lichtenstein, Tokyo Brushstroke I, 1993
- Roy Lichtenstein, Tokyo Brushstroke II, 1993
Informations pratiques :
- Gratuit.
- Visite nocturne possible : les oeuvres 10, 11 et 12 ne seront alors pas accessibles.
Horaires :
Tous les jours, H24 pour les oeuvres extérieures.
Adresse :
6 Chome-5-1 Nishishinjuku, Shinjuku City, Tokyo 160-0023